Belfort, ville devenue française en 1648 (traité de Westphalie) mais définitivement depuis 1654, est préfecture du Territoire de Belfort et la 2e ville de Franche-Comté (après Besançon) par sa population communale (52 500 hab.) et son agglomération (unité urbaine 105 000 hab.) et la 159e pour sa superficie (17,03 km²). Elle est située au cœur de la Porte de Bourgogne ou Trouée de Belfort, entre Vosges et Jura, à 350 km ESE à vol d'oiseau de Paris (425 par la route) et à 78 km ENE de Besançon (101 par la route), entre 354 et 650 mètres d'altitude, sur la Savoureuse, sous-affluent du Doubs.
Issue de la province d'Alsace et jusqu'en 1871 sous-préfecture du département du Haut-Rhin, dont l'arrondissement s'étendait jusqu'au ballon de Guebwiller ou Grand Ballon et à la route des Crêtes, la ville de Belfort, après la victoire prussienne, se retrouvait chef-lieu d'un tout petit reste de terre alsacienne, dépendant pour certaines compétences des départements français voisins. Les habitants du Territoire de Belfort, dans la première moitié du 20e siècle, se disaient encore appartenir à une province, dont légalement ils ne faisaient plus partie, mais ensuite, devaient se sentir de plus en plus francs-comtois. En effet, après la Première Guerre mondiale, le Territoire de Belfort ne fut pas réintégré au Haut-Rhin, et resta soumis aux lois de Séparation des Églises et de l'État non imposées en 1919 à l'Alsace redevenue française, qui bénéficia, en outre, de certains régimes particuliers. Administré comme les départements restés français entre 1871 et 1919 et désormais plus proche d'eux, il fut tout naturellement englobé dans la région administrative de Franche-Comté créée en 1960.
Le nom de Belfort n'apparait pour la première fois qu'en 1226. De la préhistoire à cette époque, la trouée de Belfort ne semble être d'abord qu'un lieu de passage, puis d'implantation exclusivement rurale. La présence humaine à l'époque gallo-romaine se révèle sur les sites de Belfort, Bavillers, Danjoutin et surtout Offemont, commune limitrophe au nord de Belfort, où l'on découvrit les vestiges d'une villa, d'un atelier de potier et d'un sanctuaire.
Le site belfortain, au moment de la conquête de Jules César (58 av. J.-C.), appartient au peuple des Séquanes, donc relève de la Gaule celtique, mais le nouveau découpage des territoires gaulois sous Auguste en 27 av. J.-C. aurait pu le faire passer dans la province de Belgique. Nait ainsi sa prédestination à servir de frontière, plus tard, entre les Burgondes et les Germains, entre les diocèses de Besançon et de Bâle (les communes actuelles du Territoire de Belfort relevaient pour moitié de l'un ou l'autre des diocèses et certains auteurs prêtent à la « Pierre de la Miotte » d'avoir servi de limite), de la Lotharingie et du royaume de Charles de Provence entre 855 et 863 et au 12e et début du 13e siècle entre les comtés rivaux de Montbéliard et de Ferrette.
En 1042, l'empereur germanique fait Louis de Mousson, comte de Montbéliard et de Ferrette. Son fils Thierry 1er de Mousson lui succède. À sa mort en 1103, ses deux fils Frédéric et Thierry II gouvernent ensemble le domaine, puis décident en 1125 de se le partager. Frédéric 1er devient comte de Ferrette et Thierry II comte de Montbéliard. Ce partage résulte-il d'une soudaine rivalité ? Le site de Belfort revient donc à Thierry, mais le domaine de Frédéric s'avance jusqu'à l'actuelle colline de la Miotte. Pour bien marquer son territoire, Thierry fait édifier sur la Roche, un château appelé Beilfort. Aussitôt, Frédéric réplique en faisant construire à l'extrêmité de ses terres le château de Montfort. Frédéric 1er meurt en 1160, Thierry en 1162, mais le conflit entre leurs descendants se poursuit. Ce n'est que grâce à la médiation du cardinal d'Urach, évêque de Porto et beau-frère de Frédéric II, que la réconciliation intervient le 15 mai 1226 par le traité de Grandvillars. Dès le 13e siècle, une cité se bâtit au pied de la Roche comportant 5 ou 6 rues étroites, une fontaine et un cloitre, mais c'est au 14e siècle, que la cité se développe.
Belfort, territoire et ancien arrondissement.
1226 | Première mention connue de Belfort : par le traité de Grandvillars du 15 mai, Frédéric II, comte de Ferrette, et ses fils renoncent à tous les droits qu'ils prétendaient avoir sur le château de Belfort, en faveur de Richard de Montfaucon, comte de Montbéliard et de ses fils, dont l'ainé, Thierry IV épouse la fille du comte de Ferrette, Alix ou Adélaïde. Il est convenu, en outre, que le château de Montfort sera détruit. |
1235 | Le château de Montfort a disparu. |
1307 | Renaud de Bourgogne, frère du comte de Bourgogne Othon IV et comte de Montbéliard, à court d'argent en raison des guerres incessantes qu'il mène, signe une charte, qui accorde des franchises au bourg de Belfort, moyennant le paiement de 1 000 livres estévenantes (monnaie de l'archevêque de Besançon). Il accorde ainsi aux bourgeois la liberté de s'administrer eux-mêmes, les droits de justice et l'exemption des corvées, taille, mainmorte et autres servitudes, moyennant un impôt réduit sur les surfaces bâties (12 deniers estévenants par toise) et le service des armes. La commune est dirigée désormais par neuf membres élus, qui se réunissent sous la présidence du prévôt nommé par le seigneur. |
1322 | Mort de Renaud de Bourgogne. Il règle par ses testaments de 1314 et 1321 sa succession. Comme le comté revient à son fils Othenin, faible de corps et d'esprit, il confie pour cinq ans la régence à l'un de ses frères, Hugues de Bourgogne, en lui recommandant de partager ses domaines entre ses quatre filles. Belfort revient à Jeanne de Montbéliard, épouse du comte de Ferrette Ulric III. |
1324 | Mort du comte de Ferrette Ulric III (10 mars). Sa fille ainée, également prénommée Jeanne, épouse 16 jours plus tard le duc Albert II d'Autriche, de la famille des Habsbourg, tandis que sa veuve Jeanne se remarie avec Rodolphe de Hesse, margrave de Bade, à la fin de l'année. |
1337 | Mort de Rodolphe de Hesse, second époux de Jeanne de Montbéliard, fille de Renaud de Bourgogne. |
1338 | Jeanne de Montbéliard épouse en troisièmes noces Guillaume de Katzenellenbogen. |
1342 | Jeanne de Montbéliard fait ériger en collégiale l'église Saint-Denis |
1347 | Un pacte de famille divise la part de Jeanne de Montbéliard entre ses quatre filles. Marguerite de Bade reçoit les seigneuries de Florimont et d'Héricourt, tandis que les trois autres (Jeanne d'Autriche, Ursule de Hohenberg et Adélaïde ou Alix de Bade) obtiennent des droits sur Belfort. |
1349 | Jeanne de Montbéliard crée l'hôpital des Poules, près de la porte de l'Horloge pour accueillir les pauvres. Épidémie de peste à Bâle, Montbéliard et Besançon, peut-être à Belfort. |
1350 | Mort de Jeanne de Montbéliard, regrettée à Belfort pour sa générosité. Le duc Albert et son épouse Jeanne rachète à Ursule ses droits sur Belfort pour la somme énorme de 10 000 florins, qui ne sera versée qu'en 1359. |
Vers 1360 | Belfort est désormais autrichien. |
1368 | Les Habsbourg déjouent les tentatives du français Enguerran de Coucy, allié au comte de Montbéliard, de s'emparer de la région, s'emparent d'Héricourt et se saisissent de la part dévolue à la comtesse Adélaïde sur Belfort. |
1373–1376 | Reprise de Belfort par la comtesse Adélaïde. Mais en 1374, Rodolphe de Habsbourg-Lauffenburg, parent du duc d'Autriche, met le siège devant la ville (aout) et la reprend en automne. Cependant la situation reste confuse jusqu'au départ des mercenaires étrangers au début de 1376. Belfort reste aux mains des Autrichiens. |
1384 | Philippe le Hardi, 4e fils du roi de France Jean le Bon, est le nouveau maitre de la Franche-Comté (Comté de Bourgogne). |
1393 | Catherine de Bourgogne, fille de Philippe le Hardi, épouse le landgrave de Haute-Alsace. |
1400 | Invasion de Belfort par les Bâlois en guerre contre la Maison d'Autriche. La ville est incendiée. |
1407 | Catherine de Bourgogne obtient le Landgraviat de Haute-Alsace, qu'elle administre avec sagesse. |
1415–1423 | Catherine de Bourgogne reçoit l'aide de son frère Jean sans Peur. Elle réside souvent à Belfort. Elle est très attachée à cette ville. Elle fait restaurer le mur d'enceinte, fait paver les rues et abolit pratiquement le servage.
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1423-1424 | Retournement de situation. Catherine se voit interdire d'engager des soldats bourguignons et se voit contrainte de défendre l'Alsace contre les raids francs-comtois. |
1425 | Décision de renforcer les murailles de la ville. |
1426 | Mort de Catherine de Bourgogne. |
1427 | La ville doit faire face aux assauts du comte Thibaut VIII de Neufchâtel, allié du duc-comte de Bourgogne Philippe le Bon, souverain de la Franche-Comté. |
1430 | L'Autriche s'allie à la France contre Philippe le Bon. |
1431 | Les troupes de Philippe le Bon, forte de 4 000 soldats, s'emparent de Belfort et mettent la ville à feu et à sang. |
1444–45 | Belfort est assiégé par les Écorcheurs sous la conduite du dauphin de France (le futur Louis XI). Toute la région environnante est saccagée. |
1469 | Par le traité de Saint-Omer, en mai, Sigismond, héritier de Catherine de Bourgogne vend le Sundgau, dont Belfort, à Charles le Téméraire pour 70 000 florins d'or. |
1474 | Remboursement des 70 000 florins d'or, selon une clause du traité de Saint-Omer : Le drapeau autrichien flotte à nouveau sur Belfort. |
1524 | Venant de Montbéliard, Guillaume Farel tente de prêcher la Réforme sur la place de la Grande-Fontaine. Il est chassé de la ville. |
1525 | Guerre des Paysans : Belfort est occupé, mais non son château. Au cours du 16e siècle, Belfort est un bastion autrichien (de langue française) contre la France et le comté de Montbéliard, mais aussi un bastion du catholicisme, face à la montée du luthérisme. |
1610 | Dès le début du 17e siècle, la guerre se prépare. Dès 1610, le Sundgau voit passer les troupes des princes protestants allemands et de leurs alliés français. |
1618 | Début de la Guerre de Trente ans. |
1621 | Les troupes protestantes commencent à envahir l'Alsace. |
1622 | Belfort n'est pas en première ligne, mais fournit des hommes et des finances pour l'effort de guerre. |
1633 | Belfort assiégé le 3 janvier capitule deux jours tard. Les Belfortains doivent prêter serment à leurs nouveaux maitres suédois le 10 mars. Les Suédois cèdent la ville à leurs alliés les princes de Wurtemberg, mais après un nouveau siège, les Autrichiens reprennent la ville en octobre. |
1634 | Belfort est repris par les Suédois en mars, après de rudes combats, au cours desquels le château résiste quinze jours. Les Belfortains sont délivrés, à nouveau, en septembre, par Pierre Oriel et la domination autrichienne rétablie. Cependant, dès la fin de l'année, la ville est attaquée par les troupes françaises du duc de Rohan. |
1635 | L'attaque du duc de Rohan échoue en février, mais Louis de Champagne, comte de la Suze, se voit offrir la seigneurie de Belfort par Richelieu, s'il parvient à la prendre et il s'y emploie dès le mois de septembre. |
1636 | Belfort est pris, au nom de la France, dès le début de l'année par le comte de la Suze, qui meurt à Montbéliard le 24 septembre. Son fils Gaspard, qui avait pris la ville à ses côtés, lui succède. |
1648 | Le traité de Westphalie mettant fin à la Guerre de Trente Ans donne à Louis XIV tous les territoires alsaciens de la Maison d'Autriche, avec tous les droits qui s'y rattachent. S'estimant lésé, Gaspard de la Suze, soutenu par les Belfortains, passe dans le camp des Frondeurs dirigés par le prince de Condé contre Louis XIV et Mazarin. Belfort est à reconquérir par la France. |
1653 | Les troupes françaises, qui assiègent la ville sous les ordres du maréchal de la Ferté, depuis le début de l'année, après avoir subi quelques revers, renforce le blocus vers Noël. |
1654 | Après l'échec de négociations, le maréchal de la Ferté redouble les bombardements et Gaspard de la Suze doit capituler le 23 février, avec les honneurs de la guerre. |
1659 | Louis XIV dépossède le comte de la Suze de la seigneurie de Belfort pour la confier à Mazarin. |
1661 | Mort de Mazarin. Sa nièce Hortense Mancini hérite de la seigneurie de Belfort. |
1687-1703 | Louis XIV accepte les plans de Vauban, suite à sa décision de faire de Belfort une place de guerre. Vauban en réceptionne les travaux en 1703. |
1790 | Belfort devient chef-lieu de district du Haut-Rhin (les districts sont supprimés en 1795). |
1800 | Belfort devient sous-préfecture du Haut-Rhin avec neuf cantons Belfort, Cernay, Dannemarie, Delle, Fontaine, Giromagny, Maseraux, Saint-Amarin et Thann. |
1802 | Le concordat rattache Belfort, comme tout le Haut-Rhin à l'archevêché de Strasbourg, tandis que Beaucourt, issu du pays de Montbéliard protestant, est rattaché au consistoire luthérien de Colmar. |
1813 | Campagne de France : Le siège de Belfort par les troupes bavaroises, autrichiennes et russes commence le soir du 24 décembre. |
1814 | Legrand défenseur de la place ne capitule avec les honneurs de la guerre que le 12 avril. La Monarchie succède à l'Empire. Le sous-préfet est changé. Les Belfortains nostalgiques de l'Empire acclament, le 1er mai, l'impératrice et l'Aiglon, de passage dans leur ville pour se rendre en Autriche. |
1815 | Napoléon de retour de l'ile d'Elbe confie la défense de Belfort au général Lecourbe, qui soutient le siège pendant 15 jours, jusqu'à ce qu'il apprenne le 11 juillet l'arrivée de Louis XVIII à Paris. Épuisé par le siège et la maladie, Lecourbe meurt à Belfort le 22 octobre. |
1822 | La Charbonnerie organise contre la monarchie une conspiration, qui doit éclater à Belfort. Mais c'est l'échec. |
1850 | Le prince-président Louis Napoléon Bonaparte, que les Belfortains ont élu à une écrasante majorité deux ans plus tôt, visite Belfort les 19 et 20 aout et est acclamé par la foule. |
1869 | Malgré les tentatives du pouvoir pour l'évincer par une modification des circonscriptions électorales, Émile Keller, adversaire du régime, est élu député de Belfort. |
1870–1871 | Pierre Denfert-Rochereau, défenseur de la place, soutient un siège de 103 jours (de novembre à février) face aux armées prussiennes. Grâce à lui, Thiers obtint au traité de Francfort (10 mai 1871), que Belfort restât français contre l'humiliant défilé des troupes prussiennes à Paris et batailla ferme pour faire accepter le traité par l'Assemblée nationale (18 mai). Le territoire de Belfort était né, comme une sorte de sous-département qui relevait de départements voisins pour certaines compétences. À sa tête ne se trouvait pas un préfet, mais un administrateur (moins qu'un préfet, mais plus qu'un sous-préfet) nommé le 14 mai (Charles Lebleu). Il est composé de 5 cantons. |
1873 | Les troupes prussiennes évacuent la ville (2 aout). De nombreuses sociétés alsaciennes s'installent à Belfort : Société Alsacienne de Constructions Mécaniques (future Alstom), D.M.C. (Dollfus, Mieg et Compagnie, industrie textile). De nombreux Alsaciens, qui veulent rester français s'installent à Belfort et dans toute la région. |
1880 | Érection du « Lion de Belfort », œuvre du sculpteur alsacien Auguste Bartholdi. |
1916 | Une formidable explosion secoue la ville le 8 février ; il s'agit des premiers tirs d'un canon allemand à longue portée surnommé « La Grosse Bertha » situé dans le bois d'Altenberg à l'est d'Illfurt, soit à 45 km de là. Les tirs, qui provoquent la panique et se poursuivent jusqu'en octobre, ne provoque que des dégâts matériels peu importants, sauf le 10 octobre, où quatre membres d'une même famille réfugiés dans leur cave sont ensevelis sous les décombres de leur maison. |
1919 | Le Territoire de Belfort n'est pas réintégré au Haut-Rhin redevenu français. |
1922 | Le Territoire de Belfort acquiert le statut de département français. |
1940 | Les nazis occupent la ville dès le 18 juin. L'occupation du territoire sera complète le 21 juin. |
1944 | Pétain arrive à Belfort le 21 aout. Plus de 2 000 Belfortains sont envoyés de force à la mi-septembre pour travailler dans le Grand Reich. Alors que les trois-quarts de la Franche-Comté sont libérés du joug nazi par les forces franco-américaines, Belfort n'est libéré que le 20 novembre sous la direction du général Béthouard. Entre 1940 et 1944, Belfort a reçu 1 600 bombes et quelques 5 000 obus. |
1945 | Le radical Pierre-Dreyfuss-Schmitt devient maire de Belfort. Deux ans plus tard le gaulliste Hubert Metzger lui succède. |
1958 | Pierre Dreyfuss-Schmitt reprend la mairie et la conserve jusqu'à sa mort (1964). Son fils Michel Dreyfuss-Schmitt, gauche démocratique et socialiste, lui succède. |
1960 | Belfort et son territoire entrent dans la nouvelle région administrative de Franche-Comté. Crise dans le textile. D.M.C. regroupe sa production sur Mulhouse. |
1965 | Belfort devient ville universitaire, avec la création de l'école d'ingénieurs. |
1967 | L'ancien canton de Belfort est subdivisé en 7 nouveaux cantons. |
1968 | Ouverture de l'I.U.T. de Belfort. |
1970 | Le canton de Delle est subdivisé en 3 nouveaux cantons (Delle, Beaucourt et Grandvillars), ce qui porte à 13 le nombre de cantons du Territoire de Belfort. La ville de Belfort se développe. |
1971 | À la faveur du maintien de la liste communiste, les socialistes perdent la mairie. Le gaulliste Jean-Marie Bailly devient maire. |
1976 | Inauguration du Centre commercial des 4 As. |
1977 | La gauche reprend la mairie. Le socialiste Émile Géhant est élu maire. |
1982 | Radio France crée Radio-Belfort. |
1983 | Jean-Pierre Chevènement succède à Émile Géhant. |
2001 | Jean-Pierre Chevènement élu maire. |
2007 | Étienne Butzbach, MDC, succède à Jean-Pierre Chevènement démissionnaire. Il est réélu en 2008. |
2014 | Les socialistes perdent la mairie : Le député LR Damien Meslot succède à Etienne Butzbach. |
2017 | Création le 1er janvier du Grand Belfort Communauté d’Agglomération (GBCA) comprenant 53 communes. Damien Meslot (LR) en est le président. |
© Georges Bidalot, mise à jour décembre 2018.