PRÉSENTATION
DOLE,
ville française depuis 1674, est sous-préfecture du département du Jura, dans
la région administrative de Franche-Comté. La ville fut capitale de la province
de Franche-Comté ou Comté de Bourgogne jusqu'en 1676. Elle est située dans le
val d'Amour à la limite géologique de la Bresse à
L'ORIGINE DE LA VILLE
Sans
doute à cause de son nom d'origine celtique, les historiens du 19e
siècle, tel Alphonse Rousset et Élie Puffeney, bien que reconnaissant ne
posséder « aucune donnée certaine sur l'origine de Dole »,
avaient imaginé une ville gallo-romaine presque aussi importante que Besançon.
Or, les relevés aériens effectués depuis 1976 sont révélateurs d'un peuplement
exclusivement rural. Ce n'est qu'au milieu du 11e siècle, alors que
la Franche-Comté fait partie du Saint Empire romain germanique, que le nom de
Dole apparait pour la première fois dans un texte. Selon Jacky Theurot, le
« castellum » de Dole est à nouveau cité en 1092, ce qui
signifie qu'il s'agissait d'un lieu fortifié autour duquel s'est peu à peu
formé un bourg, qui ne devait pas dépasser 300 habitants dans la première
partie du 12e siècle. Les comtes de Bourgogne résidaient jusque là à
Quingey sur la Loue, affluent gauche du Doubs, à mi-chemin entre Ornans et
Dole. C'est le comte Renaud III, neveu du pape Calixte II, qui choisit de
s'installer à Dole et mourut en 1148, laissant l'héritage du Comté de Bourgogne
à sa fille Béatrice, qui devait épouser le plus prestigieux des empereurs du
Saint Empire romain germanique au Moyen Âge Frédéric Barberousse. À la mort de
ce dernier, le Comté de Bourgogne revient à son fils cadet Othon 1er,
dont la fille aînée Jeanne meurt à 14 ans, et c'est la seconde fille, Béatrice,
qui transmet le comté de Bourgogne à son époux, duc de Méranie, qui prend le
nom d'Otton II. Mais la Méranie (c'est le sud Tyrol de langue allemande
aujourd'hui rattaché à l'Italie, province du Trentin-Haut-Adige) est loin et
Otton II, mort en 1231, comme son fils Otton III, se désintéressent du comté.
Depuis la province française voisine, le duc de Bourgogne Hugues IV obtient des
hommages de fiefs aux alentours de Dole (Foucherans, qui restera terre ducale
jusqu'à la départementalisation, Échenon, La Perrière, Saint-Seine-en-Bâche),
et accroît son pouvoir en comté. Lorsque Otton III meurt sans héritier en 1248,
sa sœur Alix de Méranie, qui a épousé Hugues de Chalon de la branche cadette
des comtes de Bourgogne, tente d'enrayer cette intrusion de la Bourgogne
française en rachetant des terres à Dole et ses environs (Crissey, Menotey et
Rainans) et en s'assurant le contrôle de seigneuries autour de Dole
(Saint-Ylie, Châtenois, Champvans, Baverans, La Loye, Santans, La Chassagne) et
notamment de la forêt de Chaux. Le fils d'Alix de Méranie, Otton IV, qui
épousera en secondes noces Mahaut d'Artois, poursuit cette politique, tout en
se rapprochant du royaume de France et notamment de Philippe le Bel.
LES DATES CLÉS DE L'HISTOIRE DOLOISE
1274 |
La comtesse Alix de Méranie octroie
une charte de franchise aux habitants de Dole, rachète les droits sur les
fours et moulins et bénéficie du péage de la ville. |
Vers 1286 |
La comtesse Alix de Méranie dote
d'une nouvelle église dédiée à Notre-Dame à Dole, qui ne disposait jusqu'ici
que de la chapelle St-Georges. Elle souhaite y établir un chapitre, mais se
heurte aux moines de Baume-les-Messieurs et au chapitre de la Madeleine à
Besançon, titulaires de la chapelle. |
1295 |
Mahaut d'Artois, épouse du comte
Otton IV, arrive pour la première fois à Dole, qui entre dans son douaire. |
1304 |
Mahaut d'Artois obtient du pape
Benoît XI un chapitre pour l'église Notre-Dame. Elle réussit là où sa
belle-mère Alix et son mari Otton IV avaient échoué. |
1330 |
Mort de la reine Jeanne de
Bourgogne, fille d'Otton IV et de Mahaut d'Artois et veuve du roi de France
Philippe V le Long ; le Comté de Bourgogne revient à sa fille Jeanne de
France, qui le transmet à son époux le duc de Bourgogne Eudes IV. Celui-ci,
qui règne désormais sur les deux Bourgognes (duché et comté), vient à Dole et
confirme les franchises des Dolois. |
1333 |
Eudes IV convoque le parlement du
Comté de Bourgogne pour la première fois à Dole. Le parlement reste itinérant
dans diverses villes du comté. |
1357 |
Philippe de Rouvres, petit-fils
d'Eudes IV, seulement âgé de 11 ans (il mourra quatre ans plus tard) arrive à
Dole. Des travaux sont entrepris sur le château, dit de Frédéric Barberousse,
jusqu'en 1360. |
1363 |
Marguerite de Flandres, seconde
fille de la reine Jeanne de Bourgogne et de Philippe V le Long, qui a hérité
du Comté de Bourgogne en 1361 à la mort de Philippe de Rouvres, vient pour la
première fois à Dole. Elle y installe ses conseillers. |
1372 |
Fondation à Dole d'un couvent de
franciscains. |
1377–1384 |
Période pendant laquelle Marguerite
de Flandres, puis, après sa mort en 1382, son fils Louis de Mâle réunissent
le parlement jusqu'ici itinérant à Dole. |
1386 |
Philippe le Hardi, qui a épousé la fille
de Louis de Mâle, et qui, depuis la mort de ce dernier en 1384, est à la tête
des deux Bourgognes, fixe le siège du parlement du Comté de Bourgogne ou
Franche-Comté à Dole. Dole devient ainsi officiellement la capitale du
Comté de Bourgogne. |
1408 |
Jean sans Peur, fils de Philippe le
Hardi, sur les conseils de Guy Arménier, décide par ordonnance du 19 juillet
de transférer le parlement du Comté de Bourgogne de Dole à Besançon, mais,
devant les nombreux adversaires du projet menés par Richard de Chancey,
diffère la première réunion du parlement prévue le 4 novembre et malgré les
relances des Bisontins jusqu'en 1410, le transfert ne se fera pas. |
1413 |
Par décision de Jean sans Peur, le
doyen de l'église Notre-Dame exerce son autorité sur les chanoines et les
desservants. L'église devient une collégiale. |
1422 |
Philippe le Bon, fils de Jean sans Peur, qui a
fait construire depuis 1420 un bâtiment digne de ce nom pour accueillir le
parlement, vient l'inaugurer solennellement, avec 1 200 invités. Il décide,
en outre, de fonder une université à Dole, qui s'installe d'abord dans
l'ancienne chapelle St-Georges, au bas de la Grande-rue actuelle. |
1437 |
Création d'une faculté de
théologie. |
1477 |
5 janvier : Mort de Charles le Téméraire, fils
de Philippe le Bon, qui ne laisse qu'une fille, Marie de Bourgogne, plus
flamande que bourguignonne. 18 février : Les États de
Franche-Comté accepte la protection du roi de France Louis XI, qui prétend
défendre les intérêts de Marie de Bourgogne et installe ses troupes dans le
Comté. Mais dès la fin du mois, les Dolois prennent les armes et chassent les
Français hors des murs et sont imités dans d'autres villes comtoises. Début
juillet : Siège
de Dole par les troupes françaises dirigées par Georges de Craon. 31
juillet : Les Dolois tentent une sortie. 400 d'entre eux restent sur le
terrain. 19 août : Marie
de Bourgogne, que Louis XI espérait fiancé à son fils aîné Charles, épouse le
fils de l'empereur du Saint Empire, Maximilien d'Autriche. 30 septembre : Les Dolois attaquent par surprise et de nuit les
Français, mettent hors de combat 3 000 hommes contraignant ainsi Georges
de Craon à s'enfuir. |
1478 |
Maximilien élargit les franchises
des Dolois. |
1479 |
En mai, Les Français assiègent une nouvelle fois
Dole et pénètrent dans la ville le 25. Louis XI, pour venger l'affront
subi par ses troupes en 1477, fait incendier et raser la ville, tuant la
plupart des habitants et rançonnant les rescapés. À part Gray et Vesoul, qui
voudront résister en vain, la plupart des villes comtoises se rendent
immédiatement aux Français. Le parlement et l'université réfugiés à Besançon
seront transférés, le premier à Salins, le second à Poligny. |
1482 |
Par le traité d'Arras, Louis XI fiance
son fils Charles, âgé de 10 ans, avec Marguerite d'Autriche, âgée de 2 ans,
fille de Maximilien d'Autriche et de Marie de Bourgogne, avec la
Franche-Comté pour dot. Les écluses de Dole détruites en mai 1477 sont
réparées. Dole se reconstruit. |
1483 |
Mort de Louis XI, son fils Charles
VIII, fiancé à Marguerite d'Autriche lui succède. Les halles aux bouchers de
Dole fonctionne à nouveau. |
1484 |
Charles VIII rétablit l'université
à Dole (8 mars). |
1490 |
Charles VIII rétablit le parlement
du Comté de Bourgogne à Dole (12 avril). |
1491 |
Sur l'instigation d'Anne de
Beaujeu, régente du royaume de France pendant sa minorité, Charles VIII
promis pourtant à Marguerite d'Autriche, épouse Anne de Bretagne. Maximilien
d'Autriche humilié lance ses troupes sur la Franche-Comté. |
1493 |
Par le traité de Senlis (24 mai),
Charles VIII, plus intéressé par l'aventure italienne, abandonne la
Franche-Comté à l'empereur Maximilien d'Autriche. |
1494 |
Établissement à Dole d'un Hôtel des
monnaies et d'une Chambre des comptes, cette dernière transférée à Lille en
1499. |
1509 |
Première pierre de la nouvelle
collégiale posée par Antoine de Vergy, archevêque de Besançon. |
1535 |
Les Cordeliers de Dole commence la
lutte contre la Réforme, y compris contre le clergé local. Un vicaire est
décapité en 1537. |
1556 |
Partage des possessions de Charles
Quint après son abdication. Dole et la Franche-Comté reviennent à l'Espagne,
mais Besançon demeure terre du Saint Empire. Dès son avènement, Philippe II
accentue la répression contre les protestants. |
1557 |
Ouverture au culte de la nouvelle
collégiale consacrée seulement en 1571. |
1562 |
Rétablissement d'une Chambre des
comptes à Dole par Philippe II d'Espagne. Début d'un exode massif de
protestants, qui abandonnent tous leurs biens. |
1568 |
Installation de la Chambre des
comptes rue Fripapa (rue Marcel Aymé actuelle). |
1570 |
Les étudiants étrangers protestants
ne sont plus admis à l'université de Dole. De terribles inondations en
décembre détruisent les ponts. |
1595 |
La cavalerie française d'Henri IV
ravage les alentours de Dole, puis est mise en déroute par le grand
connétable de Castille, après quoi Henri IV bat les Espagnols à
Fontaine-Française, s'empare de Rochefort-sur-Nenon, mais renonce à prendre
Dole. |
1598 |
Mort de Philippe II d'Espagne, qui
a cédé la Franche-Comté à sa fille Isabelle-Claire-Eugénie. |
1618–1632 |
Début de la Guerre de Trente Ans,
qui ne touche pas encore la Franche-Comté. Mais c'est une période de crise de
subsistances et de crise monétaire. |
1622 |
Arrivée des Carmes déchaussés. |
1624 |
Arrivée des Minimes. |
1633 |
Mort d'Isabelle-Claire-Eugénie, la
Franche-Comté n'a plus de souverain particulier, hors le roi d'Espagne. |
1636 |
Guerre de Dix Ans (épisode comtois
de la Guerre de Trente Ans) : Richelieu rompt le traité de neutralité de
la Franche-Comté, sous prétexte que les Comtois ont accueilli Gaston
d'Orléans. Siège de Dole par les troupes du prince de Condé à partir de fin
mai. Mais la résistance des Dolois est telle que Condé est obligé de lever le
siège le 15 août, Richelieu ayant besoin de ses troupes en Picardie. |
1636–1639 |
Épidémie de peste très meurtrière
au cours de l'été 1636 et qui se prolonge jusqu'en 1639. S'y ajoute la famine
provoquée par les troupes françaises et suédoises qui ravagent les campagnes
au printemps (fermes incendiées, blé en herbe coupé, bétail enlevé) |
1644 |
Évacuation des troupes françaises.
« Tout le bailliage de Dole avait été détruit par la peste et les
Français » (Girardot de Nozeroy). |
1654 |
Cession de Besançon à l'Espagne.
Dole craint désormais de perdre son rôle de capitale au profit d'une ville
plus peuplée (14 000 contre 5 000) et plus centrale du Comté. |
1665 |
Mort du roi d'Espagne Philippe IV.
Louis XIV, son gendre, fait valoir son droit de dévolution sur la
Franche-Comté et les Pays-Bas, car la dot de son épouse n'a jamais été payée. |
1668 |
En février,première conquête
française de la Franche-Comté sur simple sommation du Grand Condé. Louis
XIV nomme un intendant qui doit s'installer à Besançon.En mai :Sous
la pression des puissances européennes, Louis XIV sommé de choisir entre les
Pays-Bas et la Franche-Comté, rend cette dernière à l'Espagne. 15
août : Les Espagnols mécontents de la faible résistance des
Francs-Comtois suppriment le parlement de Dole et nomment des gouverneurs,
qui s'installent à Besançon. |
1674 |
Seconde conquête de la
Franche-Comté
commencée à Pesmes dans la nuit du 12 au 13. Après la reddition de Besançon,
les troupes françaises arrivent à Dole à partir du 27 mai. Dole résiste, mais
à court de munitions et de vivres, doit capituler le 7 juin. Le 17 juin,
Louis XIV rétablit le parlement à Dole. |
1676 |
Transfert du parlement de Dole à
Besançon (26 août). Il en coûte à cette dernière 100 000 écus d'or.
Besançon devient la nouvelle capitale de la Franche-Comté. |
1688 |
Vauban, qui avait songé à conserver
à Dole son rôle de place-forte, change d'avis et ordonne le démantèlement des
fortifications. |
1691 |
Transfert de l'Université de Dole à
Besançon. |
1771 |
Transfert de la Chambre des Comptes
de Dole à Besançon. |
1790 |
Création du département du
Jura ; quatre villes, dont Dole, souhaitent être le chef-lieu. Faute
d'un choix judicieux, alternance est retenue entre Lons-le-Saunier, Dole,
Salins et Poligny. |
1791 |
Lons-le-Saunier devient chef-lieu
du département (décret du 12 septembre). |
1793 |
Dole chef-lieu du département par
décrets du 27 juillet et 9 août. Lons-le-Saunier disgracié pour son
engagement fédéraliste reçoit le nom de « Franciade ». |
1795 |
Lons-le-Saunier redevient chef-lieu
du département du Jura (décret du 18 mars). L'administration réintègre Lons
le 1er mai. |
1871 |
Entrée dans Dole des Prussiens, qui
occupent la ville pendant 9 mois. |
1874 |
Dole affirme désormais sa tendance
républicaine aux élections législatives et municipales. |
1882–1883 |
Construction de la Halle aux Grains
et du marché couvert. |
1885–1892 |
Dole vote radical dès les
législatives de 1885 et se choisit un maire radical en 1892. |
1904–1910 |
Nombreux mouvements ouvriers.
Grèves. |
1914–1918 |
Dès 1914, la municipalité accorde
des allocations aux familles, dont le chef est sous les drapeaux. En 1917,
elle crée des jardins ouvriers et populaires. Le ravitaillement vient à
manquer. Il faut réserver le lait aux enfants et aux vieillards. 30 000
colis sont envoyés aux prisonniers de guerre. 453 Dolois ne sont pas revenus
de la guerre. Les difficultés alimentaires se prolongent jusqu'en 1920. |
1932 |
Crise économique. Dole compte plus
de 400 chômeurs, nombre qui passe à 700 à la fin de l'année avec la fermeture
de la Compagnie des radiateurs. |
1935 |
Après la mort du maire radical
Marius Pieyre, qui rejetait toute alliance avec les socialistes et
préconisait une union avec les modérés, les radicaux sont en perte de vitesse
et se maintiennent grâce à leur liste commune avec la droite. |
1936–1937 |
Nouvelles grèves à Dole pour la
hausse des salaires (600 ouvriers du bâtiment cessent le travail en 1937). |
1940 |
Après le bombardement de la ville,
qui fait des victimes civiles (16 juin), les Allemands occupent Dole le 17
juin. |
1942 |
Dole en zone interdite. La
résistance commence. Des maquis F.T.P. et F.F.I. se constituent dans
l'arrondissement. |
1943 |
Les actes de sabotages de la
résistance se multiplient (incendies, minages, déraillement de trains). |
1944 |
Libération du joug nazi de Dole. Le
Socialiste François Mugnier-Pollet, résistant, est maire. |
1947 |
Charles-Laurent Thouveret est élu
maire à la tête d'une municipalité radicale et gaulliste, comme Henri Bugnet
à Besançon. |
1947–1948 |
Importantes grèves à Dole. |
1962 |
Un décret du préfet du Jura
officialise l'orthographe de Dole (sans accent circonflexe). C'est Boileau,
qui en répandit l'usage, après la conquête, sans justification étymologique
et de prononciation : Dole s'est toujours prononcé avec un o ouvert. |
1968 |
Démission de Charles-Laurent
Thouveret. Jacques Duhamel, centriste proche d'Edgar Faure et de Jacques
Chaban-Delmas, est élu maire. |
1976 |
Le Dr Armand Truchot remplace
Jacques Duhamel, gravement malade. |
1977 |
Mort à Paris, sa ville natale, de
Jacques Duhamel. Dole élit un maire socialiste, le Dr Jean-Pierre
Santa-Cruz ; sous son mandat, nouvelles archives municipales,
déménagement du Conservatoire de musique, aménagement du centre historique et
des rues piétonnes, tandis que le quartier Barberousse devient un important
centre culturel. |
1983 |
Gilbert Barbier, UDF, ravit la
mairie aux socialistes. |
1990 |
L'aménagement du port fluvial pour
le tourisme est terminé. Il avait été entrepris dès 1982. |
1995 |
Inauguration du pont de la
Corniche, le 3e de la ville. |
2000 |
Inauguration de la médiathèque dans
l'ancien Hôtel-Dieu et du parc aquatique Isis. |
2001 |
Gilbert Barbier, majorité
présidentielle, élu maire pour la 4e fois, devient sénateur du
Jura. |
2008 |
Le socialiste Jean-Claude Wambst
enlève la mairie à Gilbert Barbier. |
2014 |
Les socialistes perdent la mairie :
Jean-Marie Sermier (LR) succède à Jean-Claude Wambst (PS). |
2017 |
Au 1er janvier, la Communauté d'Agglomération du Grand Dole céée le 1er janvier 2008 passe de 42 à 47 communes. Le président en est Jean-Pascal Fichère (LR). |
© Georges Bidalot, mise à jour décembre 2018